lundi 19 septembre 2016

Coup de ... FOUDRE #2

Je tiens d'abord à préciser que j'ai écris cet article au début de l'été, une semaine après la « release » de la série, mais que, parce que je fais ce que je veux, je ne le poste que maintenant. Voilà voilà….


Stranger Things (2016 - ...)






Format :

8 épisodes, 50 min, 1 saison.

Quèsaco?

Une petite ville, perdue au fin fond de l'Indiana dans les années 80, qui s'anime autour de la disparition mystérieuse du jeune Will. Au même moment, une petite fille apparaît et elle a pas l'air très claire. Des questions se soulèvent. Trois générations se retrouvent embarquées dans cette quête de réponses, toutes n'ayant qu'un seul but: retrouver le petit garçon disparu et bien sûr survivre… (je suis bonne en suspens hein?)

Eux ils partent tuer le gros méchant pendant que toi tu te caches sous ta couette quand t'entends un bruit chelou dans le couloir.


Le Casting de Fifou :

Je serais bien tentée de mentionner ici Winona Ryder, qui joue son rôle de mère désœuvrée à la perfection mais je pense que, pour le coup, la vraie révélation ou, devrais-je dire, vraieS révélationS se trouvent dans le choix des acteurs jouant les enfants. Tous sont parfaits même si, évidemment, mon petit coup de cœur va à la toute jeune Millie Brown, interprétant le rôle d'Ellie, qui est à couper le souffle.

La petite Millie. Grand avenir je pense.


Le petit plus :

L'Univers. Si vous êtes fan des Goonies, d'E.T. et des teenage movies des années 80, ils vous sera impossible de passer à côté les milliers de références à ces films cultes qu'on prend toujours plaisir à revoir. C'est un véritable hommage à Steven Spielberg, Stephen King et John Carpenter.
La musique, quand à elle, n'enlève rien au charme. Une BO sublime avec les plus grands classiques de l'époque tel que Toto, The Bangles, Peter Gabriel, et les Clash, pour n'en citer que quelque uns...

Vous sentez la tension palpable là?

La petite anecdote

Pour ceux qui sont pas encore convaincu, Stephen King sera peut être l'argument final à votre hésitation. En effet, ce monstre du cinéma a tweeté quelques jours après la sortie de la série : «Watching Stranger Things, is looking watching Steve King's Greatest Hits. I mean that in a good way » ou encore « Stranger Things is pure fun. A+. Don't miss it. Wynona Ryder shines. »

[Regarder Stranger Things c'est regarder les meilleures œuvres de Steve King. Je dis ça dans le bon sens du terme/ Stranger Things est du pure fun. A+. Ne le rater pas. Wynona Ryder est brillante. (se démarque)]


Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu de coup de cœur aussi violent. Tellement, que je me suis fait tous les épisodes à la suite. Le plot est banal mais les créatures fantastiques sont complètement originales. Les personnages sont clichés mais interprétés par des acteurs justes. L'univers est authentique mais remis au goût du jour. Il y a des rires, des cris, des pleurs, du suspens et de la nostalgie. Un vrai hommage aux vieux films d'aventure et aux début des teenage movies en gardant un aspect grave et adulte. Aucune excuse pour ne pas aller voir cette série de malade mentale (si ce n'est pas déjà fait) à laquelle vous deviendrez accro. Bon je vous laisse, moi je me casse à Hollywood pour aller secouer les puces des réalisateurs et des scénaristes. Je gagnerai peut être quelques semaines sur la sortie de la saison 2…


jeudi 21 juillet 2016

Coup de ... CŒUR! #1


En attendant le prochain article qui ne devrait pas tarder (promis), j'ai décidé de créer un autre petit format sur mes coups de gueule et mes coups de coeur qui n'est pas vraiment destiné à avoir un rythme régulier mais qui ira au fil de mes découvertes et de mon besoin irrépressible de donner mon opinion. Alors commençons tout de suite avec une nouvelle série qui est sortie cet été:

Love, Nina (2016-...)



Format :

1 saison, 5 épisodes de 30min.

Quèsaco ?

Les lettres de Nina, 20 ans, à sa famille qu'elle a quitté pour déménager à Londres dans le début des années 80. Venant de la campagne, elle se retrouve à faire du baby-sitting dans une famille vivant à Bloomsbury, sans savoir que c'est dans ce contexte familial et dans ce choc des cultures qu'elle va être plonger dans l'univers de la littérature.



Un casting de fifou :

Pour ne rien vous cacher, j'ai décidé de commencer la série seulement à cause de l'affiche et plus spécialement à cause d'Helena Bonham Carter qui tient ici le rôle de la mère (dans lequel elle excelle d'ailleurs). Mais le choix de Faye Marsay dans le rôle de Nina (que vous avez pu voir dans PrideThe White Queen ou Game Of Thrones) est un éclair de génie. Elle incarne parfaitement la petite campagnarde sans prétention qui se balade pieds nus, en disant ce qu'elle pense comme elle le pense et qui cherche à comprendre le fonctionnement de la vie « urbaine ».
Petite mention spéciale pour les deux garnements que Nina doit garder, joués par Ethan Rouse et Harry Webster, qui sont l'image parfaite des enfants que j'aimerais avoir un jour.

On a beau dire ce qu'on veut, elle a la classe quand même!


Le petit plus :

Le scénario vient du cerveau de l'auteur, entre autre, d'About A Boy, d'Une Education, ou d'How To Be Good, Nick Hornby, qui signe sa première série, à mon avis avec succès. Quand à la réalisation, on est face à la maman de Toast qui mettait en scène Helena Bonham Carter et Freddie Highmore (film faisant largement partit de mon top 3 2010), S.J. Clarkson. On retrouve d'ailleurs ici son humour british et sa vision lumineuse et colorée.




Love, Nina est une mini-série à l'anglaise comme on les aime. J'avoue seulement avoir commencer le bouquin de Nina Stibbe dont elle s'inspire la semaine dernière sur la plage, donc je ne m'aventurerai dans les comparaisons dont on peut se passer. Tout ce que je peux vous dire c'est qu'on a à faire à une série intelligente, drôle, et honnête, avec une photographie brillante et des personnages originaux. J'en fais un peu trop? 
Alors peut être devriez vous vous faire vôtre propre opinion en regardant le trailer, ici. Je suis sûre que vous partagerez mon avis !